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N° PA41000024 - Quartier Rochambeau

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
41100 Vendôme
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune ; propriété de l'Etat
Auteur :
Polonceau Camille (ingénieur)
Siècle :
milieu 19e siècle
Date :
2002/07/02 : inscrit MH ; 2020/12/18 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Le manège en totalité (cad. AR 544) ; les façades et toitures des écuries I (cad. AR 540, 542) , K (cad. AR 541) et L (cad. AR 541, 543) : inscription par arrêté du 2 juillet 2002

Historique :

"Le manège Rochambeau de Vendôme se situe au centre même du quartier militaire entre les deux bras du Loir, à la limite des zones inondables. Il fait partie de tout un ensemble de bâtiments militaires (écuries, logements, etc.) créés dès les années 1821 pour accueillir un régiment de cavalerie au grand complet et éviter ainsi la dispersion des troupes en divers lieu (caserne de Montoire, lieux dans Vendôme même, etc.). La nécessité d'un grand manège avait été mentionnée dès l'origine pour permettre une meilleure instruction des cavaliers. La bâtisse employée (pierre de taille en soubassement, pierre de moyenne dimension puis blocage recouvert d'enduit) apporte une certaine animation sur ces longues façades qui peuvent sembler d'abord un peu monotone. De même, les fenêtres en plein-cintre qui scandent les façades longitudinales du manège introduisent une notion de travée que l'on retrouve dans les bâtiments des écuries avec les portes surmontées d'arc en plein-cintre ou les fenêtres rectangulaires. La charpente du manège, conçue selon le système inventé en 1837 par l'ingénieur Camille Polonceau, présente l'association d'éléments en bois, en fer et en fonte : les arbalétriers en bois sont soutenus par des contrefiches en fonte reliées entre elles par des tirants de fer. Ce type de charpente fut préconisé pour couvrir les manèges militaires de 1ère classe comme le stipulait la circulaire du 21 septembre 1854. Très peu de charpentes de ce type subsistent encore aujourd'hui ; en région Centre elle est la seule à être visible et en relatif bon état (la toiture est à refaire)."