N° PA00098620 - Château de Rochambeau
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une société privée
Auteur :
Brisacier (architecte)
Siècle :
16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Date :
1969/09/12 : inscrit MH ; 2000/10/16 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Les façades et toitures du château (à l'exclusion du bâtiment des communs et de la chapelle) (cad. AI 89) : inscription par arrêté du 12 septembre 1969 - La chapelle et les communs formant l'hémicycle faisant face au château, lieudit Le Château (cad. AI 87, 89) : inscription par arrêté du 16 octobre 2000
Historique :
Le château, initialement construit au 16e siècle, pour la partie centrale, a été remanié au 18e siècle par le maréchal de Rochambeau, avec l'adjonction de deux gros pavillons carrés et de toitures à la Mansart. Le château appartient depuis le 16e siècle à la famille Vimeur de Rochambeau. La chambre du maréchal n'a pas changé depuis sa mort, en 1807. A la suite d'un effondrement de la falaise, en face du château, on a construit en 1841 un grand mur de soutènement de tracé concave, dans le goût néoclassique, développé entre deux tours, et comportant une chapelle au centre et de part et d'autre, des communs. Derrière cet édifice, en pénétrant sous la roche, on accède au puisard, sorte de théâtre circulaire ouvert, autrefois planté de vignes sur les hauts. La chapelle a été construite par l'Abbé Brisacier en 1873, curé atypique d'Indre-et-Loire, démissionnaire de ses fonctions pour se consacrer à la sculpture et à l'architecture des églises ! Il a notamment restauré de nombreuses églises tourangelles, réalisé une statue de La Vierge Marie, en marbre blanc, à Lourdes, et proposé les plans de l'actuelle Notre-Dame-de-France, à Jérusalem. L'allée de tilleuls, longue 2 km 8, a été tracée par le maréchal de Rochambeau, à travers l'ancienne garenne. Elle est plantée de deux rangées de tilleuls de Hollande, maintenant bicentenaires, longeant le Loir sur sa rive gauche, bordé du côté opposé par la coupe du coteau. Honoré de Balzac a évoqué cette allée qu'il a empruntée, élève au Collège des Oratoriens de Vendôme, durant les promenades du jeudi. Dans le coteau, sont percées de nombreuses grottes dont quelques unes pourraient bien avoir été habitées aux temps préhistoriques.